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En chute libre, les ventes au détail de la promotion immobilière ont atteint l'année dernière le point bas observé durant la crise des années 1990. La baisse est générale à quelques rares exceptions près, et certains territoires souffrent plus que d'autres. Tour d'horizon géographique. 

Et si l'aménagement du territoire se donnait pour priorité de mettre en synergie développement économique et développement résidentiel, y compris hors des métropoles ? Il n'en faudrait pas plus pour faire de ces territoires-ressources trop longtemps négligés de véritables terrains d'innovation, contribuant pleinement aux multiples transitions à mener.

Où, mais d'abord combien, qui, quand ? Et comment faire ? Si l'afflux massif d'emplois est une grande chance pour le territoire concerné, il se présente d'abord comme un défi de taille. L'enjeu est de transformer un événement exceptionnel en projet de territoire.

Décarbonation, ZAN, chute des ventes… Le monde de l'aménagement n'est pas en mal de défis. On en oublierait presque cette urgence hélas permanente de rendre le logement abordable. Or aucune transformation réelle du modèle ne pourra advenir sans réaligner la programmation des logements sur le budget des ménages.

Dans le cadre de son observatoire de l'habitat, l'agence d'urbanisme de la région stéphanoise, EPURES, vient de faire paraître une étude sur le rôle de la promotion immobilière sur son territoire¹. Même si le marché stéphanois est à maints égards atypique, cette étude met en lumière l'importance de la promotion immobilière pour accompagner les politiques publiques du logement, y compris en secteur détendu.

ADEQUATION et Marie Llorente ont remis en novembre dernier au CEREMA un rapport intitulé Les marchés secondaires de la promotion immobilière : nouveaux territoires du développement ? Nous en exposons ici, parmi bien d'autres données et analyses, quelques résultats simples : définition, localisation, prix.