La forme urbaine peut-elle concilier approche économique et approche citoyenne ? Laurent Escobar, directeur associé d’ADEQUATION et Claire Schorter ont répondu à cette question lors de la 9e édition des Entretiens de l’aménagement à Toulouse.
Le choix de la forme urbaine oblige aujourd’hui les parties prenantes à concilier d’une part, une volonté d’intégrer le citoyen en tant que décisionnaire de son cadre de vie, et d’autre part, des contraintes économiques tournées vers des contractualisations avec le privé sur de grandes échelles.
Se pose donc la question : ‘La forme urbaine est-elle déterminée par les conditions économiques de sa réalisation ?’
C’est à cette question que Laurent Escobar, directeur associé d’ADEQUATION, a répondu le vendredi 21 juin lors de la 9e édition des Entretiens de l’aménagement. A ses côtés, Claire Schorter, urbaniste engagée dans la recherche d’un urbanisme progressif et diversifié,choisie en 2017 pour piloter avec l’agence OTSY, le projet de réaménagement de l’Ile de Nantes. Elle est revenue par ailleurs sur ce projet ainsi que sur celui de l’Ile Saint-Sauveur et celui de Rennes Plaisance.
A travers ces exemples concrets, Laurent Escobar et Claire Schorter ont tenté de démontrer que ces deux approches, l’une presque productiviste et l’autre plus tournée vers les citoyens, plus durable et inclusive, sont non seulement loin d’être incompatibles, mais que plus encore, la synchronicité entre programmation et plan urbain produit de bien meilleurs résultats qu’une approche plus conventionnelle.
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